Et me revoilà pour le retour sur le tome 2 de Nyr ! Une suite à l’image du premier volume, où nous allons nous enfoncer encore plus dans la noirceur des personnages.
Après la découverte de l’identité réelle de Rana, et de son importance pour Riyanel et Lokwald, la voici partie sur les routes avec Irion. Direction Predrin, afin de trouver peut-être une forme de soutien auprès de la famille de son mari.
Petit détail vraiment sympa, Laura nous met un petit « résumé du tome précédent » en début de roman. C’est appréciable, surtout quand on a une histoire complexe ! Mais revenons à nos moutons.
Dans cette suite, nous allons en découvrir plus sur la profondeur des personnages, Riyanel, mais également Lokwald, qui aura des chapitres de son point de vue ! Et je confirme que cet antagoniste me rend malade. Je l’ai trouvé complètement fou et aveuglé par son pouvoir acquis sur les cadavres de ses parents.
Néanmoins, il reste une figure très intéressante (si l’on aime les tortionnaires et tyrans) et bien construite ! Et curieusement, je lui ai parfois retrouvé des similitudes avec Riyanel. Même si elle est plutôt tournée vers son peuple et pour son peuple, ils se ressemblent un peu comme les deux faces d’une pièce.
Rana, quant à elle, tente de s’en sortir par tous les moyens. Je me suis vraiment attachée à elle dans ce tome, et à la belle relation qu’elle a avec Irion. Irion qui, pour l’instant, est le seul à avoir un semblant d’humanité.
Je finirais sur Rundwald. Il est toujours aussi… inaccessible, je ne sais pas trop comment le définir. On n’arrive pas à déterminer sur quel plan il joue, à qui il est fidèle… Il est tellement froid et intrigant. Je l’adore.
Nous nous enlisons dans une histoire vraiment sombre, avec un univers et des personnages maitrisés et développés. Et j’avoue que j’attends avec impatience le tome 3, autant que je le redoute… Laura ne nous laisse aucun répit. Mais en même temps… C’est à ça qu’il faut se préparer lorsqu’on commence Nyr. Un petit avertissement pour les scènes qui sont quand même bien violentes parfois !
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