Kammarheit

 

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un musicien que j’apprécie beaucoup : Pär Boström.

Il a plusieurs projets, sous différents noms, mais celui que j’affectionne le plus est Kammarheit.

Pour l’anecdote, lorsque j’écris, j’aime bien écouter de la musique en même temps. Et la grande majorité du temps, c’est une playlist de musique dite « ambient ». Je sais que pour certaines personnes, ces notes peuvent carrément paraitre lugubres. Mais pour ma part, j’y trouve quelque chose de relaxant.

Je suis quelqu’un d’éclectique, musicalement parlant. Même si j’écoute une dominante de metal, dans plusieurs styles possibles. Mais je pense que maintenant je peux dire que l’ambient est vraiment la musique que j’affectionne le plus. Et Kammarheit est certainement mon artiste favori.

Je ne sais trop comment vous expliquer ce que je ressens lorsque j’écoute ses morceaux. C’est un voyage. On peut se retrouver dans une pièce sombre, qui semble dépourvue de murs et de fenêtres, comme devant un champ de blé où une maison se dresse en son centre.

Il y a des notes aiguës, des sons graves, presque granuleux. L’utilisation de certains instruments ajoute une profondeur mélancolique à certains de ses morceaux, comme pour le titre Eschatology, présent sur l’album Echo. Il a d’ailleurs été réalisé en collaboration avec Atrium Carceri et Apocryphos (deux autres artistes que j’aime beaucoup).

Si je devais choisir seulement un titre de Kammarheit, ce serait sans aucune hésitation Klockstapeln, quatrième morceau de l’excellent album The Starwheel. Après avoir fait une rapide recherche via un traducteur, Klockstapeln signifierait « le clocher ». Ce qui semble relativement cohérent étant donné qu’il y a des sons de cloches durant le morceau. Ils sont amenés de façon éthérée, comme si l’on contemplait ce clocher de loin et qu’il se dressait en haut d’une colline.

Mais paradoxalement, mon album préféré est Asleep and well hidden, avec le morceau The Poignant en tête de liste. Je crois que c’est le premier album que j’ai écouté de Kammarheit, et celui qui m’a le plus fait voyager.

Je pense que le plus efficace pour faire découvrir un artiste, c’est encore de l’ouïr. Je me suis fait une petite playlist sur Spotify avec tous les titres de Kammarheit. Je la mets dans l’article afin que vous puissiez en profiter.

Vinyle de Thronal

J’ai la chance d’avoir les versions CD des albums, mais depuis peu, j’ai également les vinyles. Jusqu’à présent, j’achetais certains vinyles car je les trouvais esthétiques. Puis j’ai fini par me faire la réflexion que c’était un peu bête d’en avoir sans pour autant pouvoir les écouter. Je ne sais plus si c’était pour mon anniversaire ou pour Noël, mais j’en ai reçu une comme cadeau groupé, après en avoir parlé à mon compagnon. Je sais juste qu’il s’agit d’une de la marque Audio-Technica. Mais je n’ai pas cherché le modèle car je ne voulais pas connaitre son prix.

Donc maintenant, j’ai la joie et la possibilité de profiter de mes vinyles ! Je ne suis pas assez calée en musique pour vous présenter les avantages et les inconvénients, mais en tout cas j’aime énormément le son qui s’en échappe. Et avec de la musique ambient, c’est encore mieux.

Couverture de Thronal

Et ça tombait relativement à pic, car je l’ai eue à la période où Cyclic Law, le label où Kammarheit publie ses albums, communiquait sur la sortie de Thronal, le petit dernier. Mais il y avait également une magnifique box annoncée, simplement baptisée Triune, qui regroupait en vinyle les trois premiers disques de Kammarheit. À savoir : Asleep and well hidden, The Starwheel, The Nest.

 

Ma mère, connaissant mon penchant certain pour l’artiste, m’a offert Thronal en vinyle (l’édition spéciale en plus). Bon, pour le coup la surprise n’en a pas été une puisqu’il a fallu me dire de ne surtout pas me l’acheter. Mais peu m’importait !

Devant de Triune

Et je me suis pris Triune. L’attente a été un peu plus longue pour celui-ci, mais le résultat en valait le prix. Je me suis retrouvée avec une sobre boite noire contenant les trois vinyles, transparents avec une tache sombre au milieu (différente pour chaque album), trois posters reprenant les couvertures, et trois pochettes supplémentaires pour ranger les vinyles.

J’ai fait plein de photos, je pense que ça sera plus explicite. Mais voilà, avoir ce petit bijou entre les mains, j’étais refaite. Et pouvoir écouter Asleep and well hidden sur mes enceintes, c’était limite de la transe.

Lorsque j’ai entendu les premières notes de Klockstapeln, j’ai pu apprécier le morceau tranquillement, les yeux fermés, allongée sur mon canapé.

Vinyle Asleep and well hidden

Pochette The Nest

Poster The Starwheel

Poster Asleep and well hidden

Vous pourrez également affectionner le travail apporté aux différentes images illustrant chaque album. Même si cela peut paraitre parfois un peu nébuleux, c’est très représentatif du climat général. L’ambient, et ici la dark ambient, est un univers à part entière. Allant de la musique aux ambiances visuelles. Le côté très complet de ce genre musical est très séduisant.

Si vous lisez un jour Parfaite Agonie, et j’espère de tout cœur que vous le lirez, n’hésitez pas à mettre un album de Kammarheit en fond sonore… Vous apprécierez d’autant plus. Une de mes amies m’avait demandé de lire un chapitre avec la mélodie de mon choix. Apparemment, les deux passaient très bien l’un avec l’autre.

Je ne suis pas « sponsorisée » par Kammarheit ni par Cyclic Law. Et je n’ai pas la prétention d’être une grande chroniqueuse musicale ou quoi que ce soit. Mais je désirais partager avec vous cet univers que j’affectionne tant. Mon avis vaut ce qu’il vaut, mais j’espère vous avoir donné envie de découvrir un peu cet artiste.

Et en attendant… Je me serais bien amusée à faire des photos avec mon objectif macro (ce qui peut paraitre totalement overkill, mais je l’assume).

Sur ce, bonne écoute ! Et si jamais cela vous intéresse, voici les noms d’autres projets de Pär Boström (il se peut que j’en oublie certains, n’hésitez pas à me le préciser en commentaire si c’est le cas) : Aindulmedir ; Cities Last Broadcast ; Bonini Bulga ; Hymnambulae ; Altarmang ; Teahouse Radio.

Je pense que je vais essayer de me procurer peu à peu les différents disques de l’artiste. Pour l’instant, j’ai Asleep and well hidden, The Starwheel, The Nest, Thronal (Kammarheit), Her quiet garden (Teahouse Radio) et Andarlīh (Hymnambulae).

Vous retrouverez son site en cliquant ici.

Si vous voulez écouter sa musique, ses albums, en solo ou en groupe, sont disponibles sur les bandcamp suivant : Cryo Chamber ; Cyclic Law ; Hypnagoga Press.

Et du coup je me permets de finir cet article avec un minuscule aparté sur son autre projet Teahouse Radio, qui comporte aussi l’un de mes morceaux favoris : Urn. L’album a été créé notamment après la perte de son chat, et je suppose que c’est ce qui a donné le titre du morceau (je n’en ai aucune preuve, c’est vraiment une théorie perso). Mais voilà, juste pour dire que je suis une petite chose sensible car cette musique me met dans tous mes états à chaque fois que je l’écoute.