"Le guitariste à succès d'un groupe de punk rock décide de partir en virée à New York.
Il doit y retrouver un vieux pote qui réussit dans la finance et vit à cent à l'heure.
Il doit surtout y abandonner son double monstrueux.
En sera-t-il capable ?
Méfier-vous des monstres qui dorment.
Ce sont souvent les plus dangereux."
Voici une bébé chronique pour cette nouvelle ! Il s’agit de celle d’Émile Degas, que je me suis enfin prise sur Kindle !
Je ne savais pas si j’étais trop sensible au format, ayant eu quelques surprises un peu mitigées ces derniers temps. Eh bien, je suis rassurée ! J’ai lu cette histoire d’une traite et cela a été une singulière expérience !
Je n’ai pas dit « bonne », car il y a un passage qui m’a fait tressaillir lors de ma lecture. J’ai les orteils très expressifs, là, ils se sont recroquevillés de terreur.
Cette nouvelle nous fait part d’un petit moment d’existence d’un musicien, célibataire depuis peu, choisissant d’aller retrouver un ami habitant à New York, dont le train de vie est effréné.
Drogue, alcool, filles… Au départ, je me posais même des questions sur le pourquoi de ce titre, ainsi que la catégorie « horreur ». Ah ben, j’ai vite compris.
Une scène d’une violence soudaine débarque, surprenante et étonnamment cohérente avec le caractère du personnage principal. La brutalité décrite avec un tel flegme m’a un peu marquée sur le coup. Jusqu’au moment où la fin arrive, appliquant le point d’honneur de cette tranche de vie.
Cette nouvelle n’est pas à mettre entre toutes les mains ! Elle est aussi insolite que singulière, et ne laisse pas de goût d’inachevé (ce que je ressentais parfois à certaines lectures de ce genre). Il y a également une courte nouvelle bonus que j’ai trouvée excellente ! Toujours dans la catégorie « horreur », même si elle est totalement différente de celle-ci.
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